Diatoniques en liberté : un vrai pavé dans la mare !
Au cœur de l’accordéon diatonique, un magnifique album servi par des musiciens de haut vol.
Avec déjà plus de 80 concerts en France, Tref est en train de révolutionner l’accordéon diatonique.

Alternant envolées vertigineuses et acrobaties d'une énergie bouillonnante, ces musiciens nous offrent un album aussi surprenant que chargé d'humour !

Entre ces deux accordéons, ces jeux de mains, ces souffles rythmés à vide, ces mélodies finement ciselées, ces basses entrelacées, les superbes percussions de Fréderic Malempré viennent lier la sauce, subtilement, tout en relevant encore le parfum de l’ensemble.

L'accordéon est vivant, il est heureux, il se nourrit de toutes les musiques possibles, éclaboussant avec volupté tous les publics possibles. Il sonne à tous les coins de rue, aux mains de musiciens jeunes et fougueux.

Cinq ans après Accordéon diatonique, son brillant premier CD très bien accueilli par la presse, Tref récidive ! Didier Laloy et Wim Claeys, figures de proue de l'accordéon en Belgique, nous livrent avec Frédéric Malempré aux percussions, un album tout aussi pétillant. Depuis de nombreuses années l'accordéoniste Didier Laloy jongle avec la musique irlandaise, suédoise, juive ou grecque, sans retenue et sans complexe. Le dialogue qui le lie à Wim Claeys occupe une place centrale dans les compositions originales du groupe, alors que la richesse des percussions ethniques de Frédéric renforce la teneur du débat.

Tref est né d'une longue histoire entre  Wim Claeys (le Gantois), Frédéric Malempré (le Verviétois) et Didier Laloy (le nouvel Ardennais!!). La rencontre de ces musiciens s'est officialisée en 1999 mais cela faisait déjà plus de dix ans qu'ils partageaient leurs différentes musiques à l'occasion de stages (Borzée, Neufchâteau, ...) ou de concerts ponctue!s. Afin de représenter leur travail, je me permet de citer Etienne Bours qui a écrit la préfaçe de la pochette du CD : " C'était il y a 25 ou 30 ans; quelques phalanges de musiciens osèrent déterrer la bête pour s'en aller la laver à la source traditionnelle. C'était le retour d'un accordéon sain, débarrassé de son strass, nettoyé de ses paillettes inutiles qui revenait nous jouer les musiques des campagnes, les airs qu'on avait oubliés. "