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Catherine Sauvage - Chansons rares ou inédites (CD + DVD)
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Catherine Sauvage - Chansons rares ou inédites (CD + DVD)
[986 512]
17,96€ 15,60€

Catherine Sauvage a toujours accordé sa préférence à la poésie mise en musique. Léo Ferré et Gilles Vigneault l'ont considérée comme leur meilleure interprète. Aragon, l'un de ses poètes préférés, écrivait à son sujet : « Et tout à coup sa voix, comme un cadeau, chaque mot qui prend sens complet. Ces phrases qui vous font entrer dans un pays singulier, on n'est plus seul, on n'est plus avec les importuns. Il y en a pour une demi-heure. Ce qu'elle dit, tient, mais elle le chante ! C'est tout comme, c'est son choix. Ce choix d'intelligence et nous voici vraiment appelés dans un univers différent, où tout parle à l'âme même. Un pays, je vous dis, où tout, comme les mots, se détache avec cette perfection du dire et ce tact merveilleux de chanter (...). C'est que tout cela est langage de poètes, mais qui passe par une gorge de jour et d'ombre, le prisme de la voix se fait lumière et transparence. Avec qui voulez-vous parler ? Moi, je voulais parler de seize chansons choisies et d'une femme rencontrée avec ce nom déjà de souveraine, comme un beau masque de velours : Catherine Sauvage.  »

« Je chante Léo depuis toujours... Il représente l'une des grandes rencontres de ma carrière, l'autre étant le pianiste accompagnateur Jacques Loussier, lui aussi je l'ai connu lorsqu'il démarrait dans le métier. En 1949, avec Léo Ferré, nous partagions la même scène au cabaret "Les Trois Maillets" au 56 rue Galande, dans le cinquième arrondissement de Paris. J'ai enregistré au moins cent de ses chansons. Nous avons eu des succès communs. En 1954, mon interprétation de L'Homme m'a valu le Grand Prix du disque. » dit Catherine Sauvage.

Léo Ferré, dit d'elle : « C'est elle qui chante mes chansons avec la plus grande conviction. Je la préfère à toutes les autres. Elle a enregistré près d'une centaine de mes chansons. »

Après les Trois-Baudets en 1953, elle passe en vedette en 1954 à l'Olympia, en 1955, puis en 1960, à Bobino pour un long tour de chant. Toujours dans cette salle, elle fait un retour en 1968 et occupe la tête d'affiche. Elle interprète aussi bien Léo Ferré, Louis Aragon que Gilles Vigneault, poète alors inconnu qu'elle rencontre au Québec et dont elle est la première à chanter les textes en France. Exigeante dans le choix de ses textes, elle l'est aussi dans celui de ses musiciens : Michel Legrand, arrangeur de plusieurs de ses enregistrements, ou Jacques Loussier, pour l'accompagner au piano. Chanteuse de scène, elle y déploie une hargne raffinée qui fit dire à Georges Brassens (qu'elle a aussi interprété) « elle ne chante pas, elle mord ». En 1992, elle enregistre un album entièrement consacré à Jacques Prévert.

« Il y a eu, parfois, des moments insolites. Ainsi, un jour, Mireille m'a téléphoné en me confiant qu'elle avait mis en musique un texte d'Alfred Jarry, Les Trois Grenouilles. Vous êtes la seule à pouvoir chanter cela ! Une autre fois, c'est Michel Emer qui m'a apporté un texte de Colette, Chanson des pieds légers, estimant, lui aussi, que sans moi cette composition resterait dans les tiroirs. Quant aux œuvres de Maurice Fombeure, Variations pour une trompette de cavalerie et Prières pour dormir heureux, je les ai reçues en cadeau du poète lui-même. »

Catherine Sauvage eut également la chance de travailler à la radio. « Je ne me souviens plus comment on l'appelait à l'époque. Peut-être était-ce l'ORTF ? En tout cas, je me souviens fort bien de Jean Chouquet. C'était un instigateur. Il m'a mise en relation avec Raymond Queneau, Paul Gilson, Armand Lanoux. »

« Je préfère le théâtre au music-hall. À la Gaîté-Montparnasse, au Vieux-Colombier puis, en 1967, au Théâtre de l'Alliance française, qui abrita le Théâtre populaire de la chanson créé et animé par Jacques Douai, j'ai adopté la formule du récital. Le décor était signé Jean Saussac, les éclairages étaient confiés à Claude Régy. Je me sentais à l'aise dans cet environnement. Oswald d'Andréas, au piano, remplaçait Jacques Louissier. Je n'ai jamais eu de problème en ce qui concerne le choix et l'ordre de mes chansons. Un récital de trente-sept chansons a un côté très physique. Sur le moment, je ne ressens pas la fatigue. Tout mon trac se porte dans les pieds. Au bout d'un mois, c'est effectivement épuisant. On ne peut pas faire autre chose, sinon on risque la catastrophe. Dans une pièce, il y a des partenaires, des moments de repos. Tandis que, lorsque l'on chante, on n'a pas droit au trou de mémoire Bien qu'étant interprète, on arrive un peu à se considérer comme l'auteur de son tour de chant. Cette espèce de mélange, de dosage ne relève-t-elle pas de la création ? Tout ce que je chante, je le prends en charge, que ce soit des révoltes ou des chansons d'amour. Je me sens totalement solidaire de mes auteurs. Donc, c'est un peu moi qui m'exprime à travers les auteurs. »

Elle chante et popularise, notamment, Léo Ferré, Prévert, Gainsbourg, Bertolt Brecht. Elle reçoit le prix de l'académie du Disque Charles Cros.
Reconnue à l'étranger comme une grande dame de la chanson française, elle a triomphé sur des scènes comme Beyrouth, Mexico, Tokyo.
Sa dernière apparition en scène a été pour les Francofolies de La Rochelle en juillet 1994.

Sur scène, Catherine Sauvage était d'une grande sobriété et avait l'art du geste utilisé à bon escient. Dans sa manière de dire, de chanter, dans sa tenue vestimentaire, il n'y avait rien de trop. En 1997, à la sortie de son double CD Catherine Sauvage chante les poètes, elle disait : « Je suis une amoureuse des mots, j'adore la musique. Au théâtre, je n'ai joué que les grands auteurs. Pour moi, cela participe à mon bonheur. Les chansons prennent de la valeur les unes confrontées aux autres. Comme dans la peinture, les rapports de couleurs existent. L'essentiel est de ne pas faire de fausses notes. »

Catherine Sauvage est l'une des 250 personnalités qui, constatant la montée en puissance du Front National, ont lancé l'« Appel des 250 » à la contre-offensive qui a donné naissance au réseau Ras l'front, le réseau de lutte contre le fascisme.

Chansons rares ou inédites : l'album se compose de titres enregistrés entre 1962 et 1982 et contient 1 DVD « Catherine SAUVAGE / Entretiens avec Alain VOLLERIN », film couleur de 53' réalisé par Alain VOLLERIN (1991).


Titres inclus dans cet album:
J’ai tout vu, tout connu. Je n’ai pas souvenance. Les beaux mariages. Gare du Nord. Mon concerto. Je te rencontre toi. Les trompettes d’Aïda. Java sauvage. Tendresse. Dans l’air que je respire. Les jeux Olympiques. La chanson. Le coq au Vincent. La famille à la vanille. Il était une oie. Les nanas au paradis. Le cirque. L’amour à la papa. La recette de l’amour fou. La tendresse. À tous les enfants. Sur la Seine. La lune chinoise. La dernière étoile filante. Le monsieur sérieux. Écrits sur les murs. Terre promise. Souris et souricière.


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