« A force de voyager à travers le monde pour en ramener des musiques, il était normal qu’Hervé Lapalud, le « globe-facteur de chansons » comme il aime à se décrire, crée son propre pays, l’Enfancie.
Dans ce royaume, les instruments les plus inhabituels sont présents. Sanza, kora, banjo, orgue de barbarie s’acoquinent aux cuivres et aux guitares. L’ambiance est souvent douce et intime et procure une sensation de bien-être quand Lapalud fixe des instants ("Noël à Ouagadougou") ou se fait plus poétique ("Petit Moulin à moudre le chagrin").
Connaissant le bonhomme, la facétie n’est jamais loin et il invente des personnages attachants comme "Ali-Les-Bons-Tuyaux" , le vendeur d’eau de Bobo-Dioulasso, ou ce "Drôle de Loulou" « qui ne mange pas de petites filles mais des glaces à la vanille. »
Mais surtout, En Enfancie, petits et grands auditeurs sont invités à se servir de leurs guiboles, de leurs gambettes pour « faire le tour d’la planète ». On a connu pire conseil ! »
Benjamin Valentie, FrancoFans

Hervé Lapalud est rentré en musique comme un gosse dans une pâtisserie. Par hasard mais avec gourmandise.

Enfant solitaire et rêveur, il s'imagine explorateur, dessinateur de BD ou cinéaste, un truc avec une valise dans la tête. En attendant, il voyage dans les pages. Ses copains d'alors s'appellent Phileas Fogg, Corto Maltese, et Jacques Higelin.

Il fait de longues études pour faire plaisir à ses grand-parents qui n'en avaient pas fait. Puis il prend sa guitare dans une main et ses jambes à son cou. Une année à New-York pour voir Sarah Vaughan au Blue Note, Les Paul au Fat Tuesday, et John Hammond au Village Vanguard, et se dire que la musique ...

Puis trois années en Afrique (à Ouagadougou, Burkina Faso) où il dirige un projet humanitaire. La musique encore est là, de plus en plus présente : baptême, mariage, moisson, funérailles, tout est prétexte à la fête et au chant. Il joue, il apprend, il rencontre, et l'appétit grandit. Quelques semaines avant son retour en France, il écrit sa première chanson.

Le choix est fait, le chemin reste à tracer. Premières expériences sur des planches de café-théâtre avec Franck Vent de Val (son metteur en scène aujourd'hui), en théâtre de rue (Compagnie des Objets Fous) et en musique (Kif-Kif), années d'apprentissage.

La suite, c'est le parcours de l'artisan. Un premier album autoproduit, puis un second. Quelques milliers de kilomètres en fourgonnette, quelques dizaines de jeux de cordes, des sourires, des regards. Il tourne dans les caf'conc' (Limonaire, Essaïon, Esprit Frappeur ...), les associations (Chant'Essonne, Di Dou Da, Reims Oreille,..), les Festivals (Voix de Fête à Genève, Aah un festival !, Générations Brassens ...). Il fait les premières parties de Aldebert, Gérard Morel, Entre Deux Caisses, Allain Leprest, Chanson Plus Bifluorée, Kent ...

En 2006, Hervé Lapalud remporte le Prix de l’Adami et le Prix du public au Concours Vive la Reprise du Centre de la Chanson à Paris.

Son nouveau spectacle en solo est créé lors de résidences au Train-Théâtre à Valence et à la Presqu’île d’Annonay. Il est joué plus d’une centaine de fois en 2006/2007 : Festivals d'Avignon 2006 et 2007, Festival Chanson de Paroles à Barjac, Saisons Culturelles du Conseil Général du Rhône, Mars en Chanson (Belgique), Printival Boby Lapointe, premières parties des Ogres de Barback, Karpatt, Agnès Bihl, Dick Annegarn... En mars, Hervé remporte le Prix Le Mans Cité Chanson.

L’album Invendable réalisé par Serge Folie, débarque dans les bacs le vendredi 13 juillet 2007.

C'est en 2012 qu'arrive l'album Pas pour une heure...

Titres inclus dans cet album :

1) Les guiboles

2) La danse des pouces

3) Ali-Les-Bons_Tuyaux

4) Le raga de la cigale

5) A l'école des chats

6) La fourmi et la cigale

7) Guibol Mada

8) Drôle de Loulou

9) Patate blues