Véritable révélation : un album envoûtant ; un voyage intérieur, une respiration, une ode à la vie, à l’amour, au temps qui passe et nous échappe..

Avec Alexix HK, Albin de la Simone, les fanfares tzigano-rock La Caravane Passe et Ziveli…, le magicien du jazz Daniel Yvinek et plus de 16 musiciens inspirés pour magnifier la superbe voix de Marianne. Une production hors du commun.

Marianne Feder écrit et arrange ses morceaux, chansons métissées teintées de ses diverses influences, de Chopin à Jacques Higelin en passant par le jazz et la musique des balkans, « Toi mon indien », deuxième album de Marianne Feder a le regard tourné vers l'est comme elle le dit si bien sur le deuxième titre « vent d'est ». Il arbore de belles couleurs slaves ou serbo croates car voilà Marianne entourée de musiciens talentueux comme La Caravane Passe, Zivelli ou Toma Feterman sur ce nouvel opus. On sent la chanteuse de jazz sur son duo avec Alexis HK, le très beau « blues à deux accords ».

Avec un chant détaché, d'une sensualité nonchalante, Marianne Feder chante des amours désabusées, mélancoliques ou la notion de manque dans la relation amoureuse mais aussi le rêve ou l'invitation à devenir quelqu'un d'autre ou tout simplement l'invitation au voyage. Le disque est assez intimiste, il vous prend par la main pour vous chanter à l'oreille le voyage en jazz et couleurs slaves sur de jolis textes touchants. Il est fort à parier que ce disque vous collera à la peau après plusieurs écoutes car son authenticité est touchante, comme celle d'une vraie oeuvre d'art.

Marianne invite les fanfares tzigano-rock de la Caravane Passe et de Ziveli pour la couleur slave-parisienne, et Toma Feterman, l’inventeur fou du serbo-parigot, à venir chanter avec elle. Stéphane Guillaume avec sa clarinette basse et ses flûtes envoûtantes amène une couleur très personnelle allant de Mingus aux films noir tandis qu’ Albin de la Simone et son compagnon inséparable Helmut, et Seb Martel à la guitare Surf apportent eux leur savoir faire rock’nroll et électriques ! Daniel Yvinek, magicien aux milles sons joue lui–même tous les instruments possibles et imaginables allant de la contrebasse à la guitare-basse, du piano-jouet au pupitre ou de l’autoharp au Dobro… mais aussi Fabrice Moreau et Meyvélian Jacquot à la batterie, Cédric Legay au piano, François Hégron à la guitare, Benjamin Body à la Contrebasse… Enfin, Marianne retrouve Alexis HK avec « un blues à deux accords », composé et écrit ensemble.