Unique !
Quel instrument, mieux que la gadulka ou le brastch peuvent ainsi fouiller l’âme humaine de manière aussi belle et dense. Dimitar Gougov est un instrumentiste ahurissant, mélodiste né, qui a eu la fabuleuse idée d’harmoniser la gadulka avec des percussions et un piano, fait résonner encore plus l’histoire de son pays, écartelé entre l’europe et l’orient.

La Bulgarie est un creuset quasi unique ou se superpose des musiques foisonnantes, de la Dobrogea au Pirin, c’est toute l’extraordinaire richesse de tous les Balkans et l’Orient réunis en un seul pays...
Musiques de Thrace, du Rodope, du Pirin, de la Dobrogea,
mais aussi doïna de Roumanie, de Serbie et d’Ukraine.
Boya est né de la rencontre de trois cultures musicales. Gadulka traditionnelle, piano classique et percussions orientales, lorsque les trois instruments entrent en résonance, ce sont de nouvelles couleurs, de nouvelles matières que la musique bulgare donne à entendre.

« Chacune de nos mélodies populaires est un véritable modèle de perfection artistique. Je les considère comme des chefs-d'œuvre en miniature ... » voilà les mots de Bélà Bartok à l'issue de ses collectages en Europe centrale et orientale. Les trois musiciens de Boya, aussi convaincus par la beauté des mélodies populaires ont décidé de partir en explorateurs parmi ces petites merveilles de Bulgarie et d’Europe orientale. Il y a le piano, instrument percussif aux milles couleurs, les percussions aux timbres variés, jouant avec des rythmes complexes mais tellement naturels et enfin la gadulka, c'est elle qui mène la danse connaissant mieux que personne et depuis fort longtemps ces vieux airs de Bulgarie. Ces trois musiciens venus d'horizons musicaux et géographiques distincts, nous livrent une nouvelle interprétation des mélodies traditionnelles et forment, à travers Boya, une forte identité musicale.

* La gadulka (vièle Bulgare) est un instrument à cordes frottées dont la forme rappelle le rebec médiéval. Elle possède trois cordes mélodiques et selon les régions, jusqu'à 14 cordes sympathiques (très fines, elles ne sont pas frottées par l'archet, leur vibration étant entraînée par celles des cordes principales auxquelles elles sont accordées).