« Un interprète magnifique capable d'incarner les textes les plus difficiles et de nous les offrir en toute simplicité. Dans sa voix, la chanson n'est jamais mineure. » Valérie Lehoux, Télérama
avec en invités : Jean-Jacques Milteau - harmonica Claude Engel - guitare Thierry Garcia Tony Ballester Greg Zlap Aldo Franck
JeHaN roule sa bosse depuis une quinzaine d’années « avec sa guitare en guise de bâton de pèlerin et son sac de chansons des quatre saisons », ses mélodies et ses mots à déguster nature ou à la croque au sel. La scène a longtemps été le seul domicile connu de ce chanteur d’art (et d’essais) itinérant au coeur aussi gros que la voix teintée de Garonne. S’il écrit, compose, Jehan a un goût des autres, des auteurs chez lesquels il grappille comme ses copains Loïc Lantoine ou Allain Leprest avec de grands détours par le répertoire de Bernard Dimey (Divin Dimey) ou pour saluer à sa manière l’oeuvre de Claude Nougaro (Mon chanteur de blues à moi) le temps d’un spectacle.
Toutes ces belles chansons, succès ou titres méconnus, vont vers une nouvelle vie sous l’aile du blues. Elles révèlent l’âme de leur interprète, homme d’un Sud profond.
La Vie en Blues
En 2007 JeHaN enregistre "Ton cul est rond" (CD Chez Leprest) dans une version dont chaque intonation frôle la déchirure. Une révélation pour son producteur Didier Pascalis qui convainc JeHaN de faire un bout d’essai guitare-voix avec le compositeur et arrangeur Thierry Garcia. Un ou deux titres en commençant par Pour oublier qu’on s’est aimé. La magie opère avec le titre de Nino Ferrer. Pour interpréter une chanson, JeHaN a depuis toujours besoin d’une intimité avec elle. La suite est une affaire de choix délicats dans le vaste répertoire français. En privilégiant la musicalité et avec l’idée que paroles et voix de l’interprète amèneront l’auditeur ailleurs.
« Il est pour moi plus facile de chanter des textes qui ont une profondeur, un sens pour ne plus avoir à me préoccuper du son, syllabe par syllabe, précise le chanteur. Pour ce disque il fallait des tours Eiffel mais je me demandais comment j’allais me les accaparer. » JeHaN « Les mots, il se les prend sans vergogne, se les attrape comme à la volée, comme un gourmand, comme un vorace. Il s’en délecte. Jehan n ’en a pas peur, on dirait même qu ’il aime se coltiner avec, pas de faux fuyant, pas d’esquive. Il vous les injecte dans l’intellect et vous les plante dans le coeur... JeHaN... Géant n’est-ce pas ? » Charles Aznavour
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