GULLIVAN : le son pop-folk unique de la nouvelle scène chanson.

De la chanson française inspirée, un accordéon virtuose et hypnotique, des textes tour à tour hilarants, tendres ou loufoques, une contrebasse aérienne, le son unique de la podorythmie, des arrangements vocaux ébouriffants...

Après plus de 1000 concerts avec Mes Souliers Sont Rouges, le groupe qu’il a co-fondé il y a 15 ans, et 200 000 albums vendus, François Boros quitte la formation, et se glisse dans la peau de Gullivan...

Une voix et des semelles magiques...

Accompagné de deux acolytes musiciens (accordéon, contrebasse, voix) cet artiste hors norme fait ce qu’il aime, chante, danse, tape du pied, turlutte jusqu’au matin, animant a coups de semelle un univers poétique et vivant. Servi par une voix exceptionnelle il distille avec énergie une musique légère, souvent caustique, toujours dansante. Les pieds en appétit, Gullivan voyage…

Artistiquement le Pop folk selon Gullivan consiste à incorporer dans une musique résolument actuelle l’énergie des musiques traditionnelles. Le répertoire, formé de ses propres compositions originales, de collaborations avec différents auteurs (Charlyne, Benoît Viquesnel, Valéry Dekowski…), et de quelques emprunts au répertoire traditionnel et populaire, s’articule autour de chansons francophones résolument festives, ponctuées par quelques instrumentaux dansants. Au-delà de la mandoline, de l’accordéon, ou de la contrebasse, qui offrent au projet sa rondeur et sa profondeur, l’originalité de Gullivan réside dans la création d’une turlutte, sorte de scat d’origine québécoise, et d’une podorythmie modernes qui donne aux arrangements une couleur unique .

Ces deux éléments, fruits de la résistance culturelle des québécois face à la dictature morale de l’Eglise et l’impérialisme anglais, sont ici exploités d’une manière unique, leur son, leur forme et leur place au sein de la musique sont réinventés et mis au service de chansons actuelles, pour créer un univers sonore particulier sur la scène des musiques actuelles. A l’image d’un père émigré hongrois qui a fuit la terreur soviétique en 56, Gullivan voyage et se rebelle. Sans violence, sans militantisme, sans discours rageur, juste en aidant quelques personnes chaque soir à s’évader, loin, à l’intérieur.