Un des groupes les plus marquants des années 2000. Pendant 13 ans, Matmatah va déchaîner les foules sur toutes les scènes de France et d’Europe. Groupe précurseur et déterminant de l’avènement du rock celtique en France.
Plus de 8 ans après l’arrêt du groupe, les ventes de leurs albums ne s’arrêtent pas. C’est même une redécouverte par le biais du streaming et du numérique qui s’opère en ce moment...

Réédition de LA CERISE, 4ème album de MATMATAH

« Cette cerise a un goût sauvage. À croquer d’urgence ! »
Le Télégramme

BIO
Après le succès phénoménal d'un premier album imposé par la base, et beaucoup de confusions sur qui sont et que veulent les Matmatah, les mentalités ont maintenant changé, et tout à chacun reconnaît aujourd'hui que les 4 Brestois ont été un peu vite jugés, sous prétexte que le grand public plébiscita un morceau où ils célébraient leurs racines bretonnes. Il aura fallu du temps, malgré leurs reprises de classiques estampillés, leur second album introspectif et rugueux et un live fougueux, qui ne sont parvenus à rectifier cet a priori. Leur dernier album, Archie Kramer et les deux premiers morceaux extraits de ce disque, « Casi El Silencio », et surtout « Au Conditionnel », joué sur toutes les radios ces derniers mois (RTL2, France Inter, Europe 2, RFI, Europe 1, RTL, Oui Fm, Couleur 3, Le Mouv, etc.) ont enfin clarifié leur statut de groupe phare de la scène rock française.

Petit retour en arrière : année 2003.
Après une pause, juste interrompue par un changement de batteur et des concerts de soutien à des causes qu'ils défendent avec discrétion, ils ont travaillé plus d'un an sur leurs maquettes. Le groupe de scène a fait l'apprentissage du studio pour en apprivoiser les techniques et y mitonner ses nouvelles compositions. Allant jusqu'au bout d'une démarche d'autoproduction revendiquée depuis ses débuts, il s'est directement impliqué à tous les stades de la réalisation, en compagnie d'un ami et collaborateur régulier. À l'arrivée, les douze morceaux unis par de multiples liens (sans constituer pour autant un concept-album) s'illustrent par leur fraîcheur séduisante et leur esprit d'ouverture. On y trouve des brûlots anglophones incisifs et percutants ("Broke Lover", "Radio Edit"), un hymne trépidant et rassembleur (« Casí El Silencio »), des mélodies pop impeccables qui se retiennent instantanément (« Au Conditionnel », « Le Souvenir » sur lequel on remarquera l'excellent travail d'arrangement de cordes de Pierre Bondu), des ballades délicates (« La Grande Cuisine », « Tombé des Nues »), des réminiscences de Gainsbourg (« Anita »), une complainte au rythme lancinant et exacerbé par des vocaux mi-récités mi-chantés (« La Dernière Aventure D'Archie Kramer »), des chœurs aériens et des riffs acérés, de l'énergie et de la douceur, de la tendresse et de la révolte. Le tout pimenté par des interventions bienvenues de quelques invités : un pianiste jazz brestois, Jacques Bouilliol, un chanteur new-yorkais, Steven. B. Francis, qui vient rapper sur une échappée funky (« Gotta Go Now »), Curro Savoy, le siffleur attitré d'Ennio Morricone, et Nobby Clarke, un saxophoniste tour à tour soyeux et torride. On y trouve des chansons fortes et des textes denses, souvent empreints d'une gravité et d'une exigence nouvelles, au diapason du contexte international (« Alzheimer »). On y trouve surtout le manifeste éclatant d'un groupe rock qui, dans ses multiples explorations, impose sa patte, peaufine son style, et cultive sa liberté avec un enthousiasme contagieux.

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