La fièvre et l’émotion du Tango noir porté à son plus haut niveau.
Le tango est la danse du déracinement et de la nostalgie, de la beauté et du malheur d'aimer, le tango parle de la perte, de ce qu'on a laissé, de ce qu'on attend et qui ne vient pas. Ce tango nous emmène boire à ses sources africaines et amérindiennes, aux rythmes de la milonga, de la murga, du candombe et de la habanera. Une richesse extraordinaire !
Passant par l'Uruguay et Cuba, Tango Negro rejoint l'Afrique et l'Europe, croisant sur son passage le candombe et la habanera. Mené par le capitaine Cáceres, le trio aborde les côtes du Buenos Aires d'aujourd'hui, où explose désormais la Murga Argentina, phénomène proche du tango et du carnaval qui mêle musique, danse et critique sociale. Cáceres fait partie de ces personnalités touchantes et charismatiques dont l'envergure sur scène terrifierait plus d'un musicien. Tromboniste, pianiste et chanteur, il s'accompagne au piano (main gauche) quand il joue du trombone (main droite) mais surtout, il s'accompagne de musiciens solides, capables de lui voler la vedette. Aux percussions (cajon, congas, batterie...), on retrouve Marcello Rusillo et à la basse, Carlos "el tero" Buschini. Le tango prend les accents d'un univers sonore à la fois entièrement nouveau et profondément enraciné dans l'Histoire. Au piano, bandonéon et cordes habituels viennent s'ajouter tambours, sifflets, cuivres et accordéon.
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