Christian Roux, l’écrivain comme le musicien, croit avant tout en cette vieille chose qu’on pense acquise alors qu’elle est de plus en plus menacée : la liberté (d’être, de créer, d’aimer, de circuler…). Aussi est-ce en toute liberté qu’il se balade d’un univers musical à un autre, en creusant chacune de ses chansons au plus profond qu’il peut, sans tenir compte des instances de formatages, quelles qu’elles soient.
Ces univers, transformés à l’envi, se nourrissent de ses goûts (Beethoven, Bartok, Malher, Joplin, Monk, Zeppelin, Who, Noir Désir…), de ses rencontres (variées et variables) et de ses couleurs (le plus souvent foncées). L’essentiel, c’est qu’il y ait l’émotion. La vraie. Celle qui dérange, comble et ravive. Pas celle qui égaye et fait oublier le monde. Surtout pas. Loin des bluettes espiègles ou des sautillandos furiosos, Christian Roux veut redonner des poings à la chanson française. Des vrais. Qui font mal.

« J'ai du mal à parler de "Défardé" tant ce disque est riche. Il y a chez Christian Roux des rythmes si variés, si entraînants qui portent les mots et aussi cette humeur si désenchantée et si enchantée à la fois, que j'adore. Les textes, très beaux, amples dans la brièveté du vers, sont des cris, sont des chants, mais ils sont toujours dans une belle harmonie, avec une discrète façon de marteler qui tient du rythme dansant et du martèlement obsessionnel. Ca clame, ça caresse, ça cogne, ça aime : tout ce qui nous manque. »
Gilles Costaz

Track listing :

1.   Une vie (Christian Roux)
2.   Deuils (Christian Roux)
3.   Octobre Encore (Christian Roux)
4.   Dans le Bois de Vincennes (Christian Roux) 
5.   Crever pour crever (Christian Roux) 
6.   Une table (Christian Roux) 
7.   Lovever (Christian Roux)
8.   Semaines (Christian Roux)
9.   Brume (Christian Roux)
10. Pénistencier (Abdel Hafed Benotman / Christian Roux)  
11. Qu'est-ce qui aurait pu nous faire croire (Christian Roux) 
12. Le vol des hirondelles (Christian Roux)
13. Salùd Y Libertad (Christian Roux)
14. Adieu et à demain (Christian Roux)