Un auteur - compositeur - interprète
qui ne cherche pas à plaire, ni à déplaire...

Il accoste l'écriture, avec ces mots qui claquent comme des slogans, avec cette envie d'aller au charbon, de faire rire, de faire pleurer.

Atypique, irrésistible  et bouleversant,  Kino chante le monde sans concessions.

Alors que toutes les migraines de stars grognent d'insipides refrains et dupliquent des airs entendus, Kino se pose en adorateur de la langue française et en trublion musical... Ouf, ça fait du bien !

Des mélodies qui marquent les esprits, des refrains qui se transforment en leitmotiv hyper-entraînants et, surtout, des textes engagés. Engagés mais jamais prétentieux, avec cette finesse dans la voix et dans les mots qui nous rappelle que l'existence est dérisoire quand on ne prend pas la peine de la vivre pleinement. Quand il évoque les amours perdues, le Nord ou ceux qui connaissent des fins de mois difficiles, Kino est volontiers le chanteur de l'amertume. Mais il est aussi mordant, voire cynique, avec le recul et l’humour sur lui même.

Entre pessimisme sur la destinée et colère appelant à se retrousser les manches, Kino peut prétendre entrer à l'école des tragiques Ferré et Brel mais aussi chez les pinces sans rire de Brassens et Bashung... avec un net penchant pour l'aspect réaliste, les textes prennent bien soin de ne pas sombrer dans les clichés du genre.

Avec plus de 300 concerts dans le cœur et les tripes, Kino s’est déjà forgé une réputation de « bête de scène » qui lui colle à la peau.

Entre six cordes et accordéon, entre dérision et déraison, la sensibilité à fleur de peau, Kino et les mots se jouent les uns des autres. Il cultive les rythmes en rupture, installe ses états d'âme dans des ambiances décalées, trimbale ses solitudes, le rire en coin...

Un grand Jef à qui on voudrait dire : « non Jef t’es pas tout seul ».