SARA VEYRON chante GEORGES DE CAGLIARI

A propos de l’album « La Beauté du Vent »

« J’avais depuis longtemps le désir de porter à la scène les chansons du poète Georges de Cagliari. Quel bonheur de s’approprier ces phrases d’une musicalité rare ! On me demande parfois c’est de la chanson ou de la poésie. Je réponds simplement : des chansons de poète. Au Café de la Danse à Paris, j’ai le plaisir d’inviter avec moi sur scène Georges de Cagliari et ses aphorismes. »
Sara Veyron

« Si, dès l’enfance, la poésie a fait son nid en moi brin par brin, à l’adolescence, la chanson m’est venue comme une bourrasque par les voix de Brassens et de Léo Ferré. Pourtant, si admiratif que je fus, l’idée ne me vint pas d’écrire pour cet art que j’aimais tant. C’est seulement le hasard des rencontres qui, en 95, me fit écrire une dizaine de textes de chansons. A ma grande surprise, on attribua à ceux-ci le prix Albert Willemetz. La chance peut se montrer câline. Ma rencontre amicale avec Allain Leprest me fit bénéficier de sa générosité, puisqu’Allain me mit en contact avec ses compositeurs. C’était fini, la chanson avait définitivement fait son aire en moi entre les branches du théâtre et de la poésie. Mais, sans artistes-interprètes, une chanson n’est qu’une feuille morte au fond d’un tiroir. Yves Jamait me fit le cadeau de me chanter avec le talent qu’on lui sait. Aujourd’hui c’est le disque de Sara Veyron. Quel bonheur de l’entendre porter ces mots avec une justesse dans l’expression, une sensibilité qui fait entendre même ce qui n’est que suggéré. Sur scène, son talent de comédienne fait de chaque chanson une saynète si vraie que les sourires ou les larmes qu’elle vous fait partager vous mettent tout naturellement dans la fraternité des Hommes. Merci Sara ! J’ai dès maintenant la matière pour d’autres disques. Nous venons de lever l’ancre. Le paradis c’est tout droit ! »
Georges de Cagliari

« J’aime la poésie de Georges de Cagliari. J‘aime sa langue, ses aspérités et ses douceurs. Lorsqu’il écrit une chanson, il a l’indulgence d’écrire en poète, un texte qui attend sa musique… Merci Georges. »
Romain Didier

« Et Sara soutient Georges, et Georges soutient Sara. Et du son de leur gorges et de l’eau de leurs bras, entend l’écho d’horloge qui nous en reviendra. Je les aime tous deux chanter à l’unisson. Merci d’eux et d’aile . »
Allain Leprest