Poncet est un magicien, un griot blanc : on parle trop souvent de découverte ou de révélation, il s’agit ici d’une illumination.

Nerveux, fou, héroïque, nettement plus proche de Led Zep et Nougaro que de la chanson variété, Poncet vous emmène sur des horizons étonnants que la chanson a peut-être oublié...

" Ca sent l'école buissonnière, les histoires de géants, les rêves encore frais se heurtant aux murs de la vie, y'a des guitares qui swinguent, de la contrebasse et des chœurs qui jazzent... On se croit en sécurité, en territoire connu. Puis ça fait frissonner, grincer des dents, avec des images choc sur l'humanité telle qu'elle est. Le chaos apparaît au détour d'un refrain, les violons crient... On se demande ce qui se passe. Mais, sans sourciller, la voix chaude de Poncet nous balade entre la poésie et la violence de ses textes forts, comme pour panser nos plaies désormais béantes. On est tour à tour déstabilisé, étonné, épaté et harponné par le talent de ce nouveau venu et, finalement, on se rend compte que l'on a entre les mains, indiscutablement, l'un des albums francophones de l'année. "

Serge BEYER | Longueur d’Ondes

Une élégance raffinée et une approche  énergique et très audacieuse, avec l’intimité si particulière aux albums de songwriters.

Encore un gars qui fait de la nouvelle chanson comme Delerm ? (J’entends certains s'inquiéter ...) Pas tout à fait. D'abord parce que ce gars vient de la musique improvisée (oulah...),Aussi parce qu'il est violoniste (et pasqu'un peu), Aussi parce qu'il a appris le chant carnatique en Inde avec un sage barbu (ça veut dire qu'il chante en volant ? Ben non.) parce que c'est un auteur étonnant avec des textes qui frappent, en tout cas, des vrais textes d'auteur (et Dieu sait qu'on ne parle plus trop d'auteur, mais plutôt de stars depuis un certain temps ...)