Artiste talentueuse, auteur compositeur interprète guitariste à la voix cristalline, au sourire charmeur.

Le réalisme et la poésie de ses textes, la douceur et l'émotion de ses mélodies,... vous aussi serez bientôt sous le charme de cette jeune femme, la “fille artistique de Renaud”…

Troublante, attachante, émouvante, piquante, brillante... Bref, unique !

Une écriture remarquable de maturité et d’espièglerie, un univers baigné de fraîche impertinence... Un talent rare ! Vous allez en entendre parler !

Marie Cherrier ne laisse pas indifférent. Au travers de cet album, elle dépeint le portrait de ces grosses dames qui font la queue sur les marchés pour quelques fripes, raconte une rencontre avec son "Manouche", se "fout du purgatoire" en confessant son amour pour un curé ou encore évoque sa rencontre avec un gars qui ne semblait pas être un "dieu de l'édredon”...

Marie Cherrier possède un timbre unique, entre la femme qui a vécu et l'enfant qui veut vivre.

Elle a la grâce d'une sirène terrestre, sa voix en a le charme et les textes qu'elle écrit en ont la fraîcheur. Elle façonne ses chansons avec un savoir-faire que l'on croyait à jamais disparu avec les illustres Anciens. En effet, en gardant une personnalité bien à elle (douce et bien trempée !), Elle écrit avec une truculence, une verve et un vocabulaire qui font indéniablement penser à Brassens ou à Renaud.

Son titre "Manouche" n'a rien à envier aux amourettes que nous décrivait le grand Georges. Son audace est étonnante pour nous décrire à quel point elle est amoureuse d'un curé. Elle va si loin dans la description de cet amour désiré qu'on en oublierait presque qu'il s'agit d'une fiction. Et c'est si joliment dit. On retrouve cette audace dans le texte de la chanson le "Septième ciel". Amis du sexe fort, ne soyez pas susceptibles ; vous risqueriez de mal le prendre !

Les piques qu'elle lance à la société moderne dans son "Joyeux Noël"... (aux commerçants) sont acides mais sans violence gratuite. On est ici à l'opposé de la critique anarchiste "à deux balles" de la société. “Je préfère l'utilisation de la poésie pour critiquer la société que la haine et la violence verbale”.

Coup de Coeur de l'Accadémie Charles Cros

ƒƒƒ Télérama