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Francis Bebey - Psychedelic Sanza 1982-1984
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Francis Bebey - Psychedelic Sanza 1982-1984
[AD3031]
15,60€

LE POUVOIR MAGIQUE DE LA SANZA DE FRANCIS BEBEY

 

« UNE ÉPATANTE MODERNITÉ »
Télérama

 

Après la découverte hallucinante et triomphale de la compil African Electronic Music, c'est une nouvelle facette de Francis Bebey qui est aujourd'hui mis à l'honneur dans cette compilation. Musique mentale et étrange, une fois de plus Francis Bebey ce génie du bricolage sonore, vous surprendra.

 

Le fils de Francis Bebey nous fait part de l’arrivée de la sanza dans la nébuleuse familiale…

« La première fois que j’ai vu une sanza, elle était tout simplement posée chez nous, sur un meuble du salon-salle à manger familial – un espace qui se transformait aussi, quotidiennement, en studio d’enregistrement pour notre père –. L’objet tenait d’ailleurs plus de la boîte que de l’instrument, un instrument mystérieux, et qui était arrivé chez nous comme arrivaient pas mal de choses, un peu par miracle. Nous savions que notre père avait le goût de collectionner tout ce qui pouvait produire du son. J’ignore d’où il avait rapporté cette sanza. C’était un modèle un peu brut, clairement artisanal, avec seulement quelques lames. Je ne pense pas qu’il ait vraiment joué de cette sanza-là. Les sonorités qui en sortaient me semblaient particulièrement bizarres, désaccordées pour mes oreilles de jeune musicien formé à la musique classique occidentale. Car, comme mes frères et sœurs, j’avais appris le piano. J’avais du mal à comprendre comment on pouvait supporter des sonorités pareilles et la vérité, c’est que tout cela, cet intérêt de notre père pour “d’autres sons” ne m’intéressait pas.

J’allais au lycée à l’époque, c’était la toute fin des années 1970, et mes projets ne me tournaient pas du tout vers la musique. J’envisageais de passer mon bac et de devenir cuisinier. Au début des années 1980, la musique a commencé à m’attirer. Je n’étais toujours pas décidé sur ma carrière professionnelle. Je me contentais de faire des études “sérieuses” d’anglais, de fréquenter les boîtes de jazz des Halles, à Paris, où je me lançais parfois à faire des “bœufs”. Puis j’ai créé mon premier groupe avec des musiciens professionnels auxquels j’avais caché mon âge et mon manque d’expérience.

La France s’ouvrait tout juste aux “musiques du monde”, des musiciens de toutes origines se produisaient à Paris, c’était une super époque. Mon père nous a sollicités, mon frère Toups et moi, pour l’accompagner lors de quelques concerts. Nous avons, en particulier, fait une tournée en Tunisie ensemble, à l’occasion du Festival international de Carthage, en 1983. C’était l’époque où son succès s’étendait dans le monde francophone. Tout le monde attendait d’entendre ses chansons d’humour comme “Agatha” ou “La condition masculine”. Mais dans son coin, il poursuivait ses recherches, il s’intéressait à la musique électronique, à la sanza, aux polyphonies pygmées…

Un jour, il m’a mis une sanza dans les mains, sans en dire plus. Il fallait comprendre le message : “Voyons ce que tu peux faire avec ça !” Et là, j’ai véritablement découvert quelque chose. En explorant l’instrument, en jouant, j’ai dépassé le côté “imparfait” des sons et me suis mis à trouver le résultat fascinant. Jouer de la sanza, c’est rencontrer un univers qui te transporte de manière très zen et envoûtante. Les sonorités m’évoquent un arc-en-ciel, avec la pluie en même temps que le soleil. Quelque chose de très paisible. C’est vraiment un instrument qui permet de jouer la vie. Entre mon père et moi, la sanza est aussi l’instrument que, parmi tous ceux dont il a joué, nous avons partagО, car je suis pianiste, il était guitariste. Et voilà entre nous, avec nous, un instrument éminemment africain, que je partage aussi avec mon frère musicien, Toups. Notre père aimait raconter l’une des légendes de la sanza : l’instrument qui réussit à anéantir l’ennui que ressent… le Créateur lui-même ! L’instrument qui donne la vie au monde, aux êtres et aux choses.

Je n’ai pas participé à l’élaboration des différents disques que mon père a consacrés à la sanza. Il faisait ça, en quelque sorte dans son laboratoire. Mais aujourd’hui, je ne peux imaginer de donner un concert sans recourir à la sanza. Le piano est toujours présent, pour que les gens ne perdent pas l’équilibre et ne se demandent pas quel est ce truc bizarre qui leur passe dans les oreilles ! Mais le côté dérangé et dérangeant de la sanza me paraît intéressant. Et il se produit toujours quelque chose, entre le public et la sanza : en réalité, les gens sont ravis.

C’est sans doute le secret de cet instrument, son pouvoir bénéfique et… magique ! »

Patrick Bebey 


Titres inclus dans cet album :

1 . Sanza nocturne   05:51

2 . Bissau   03:39

3 . Sanza Tristesse   03:45

4 . Africa Sanza   04:59

5 . Forest Nativity   04:23

6 . Sunny Crypt   02:14

7 . Binta Madiallo   06:42

8 . Tumu Pakara   04:45

9 . Di Saegri   06:32

10 . Ngoma likembe   05:08

11 . Guinée   09:01


 

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